En Martinique et en Guadeloupe, la monoculture hyperproductiviste de la banane destinée à l'exportation a conduit à l'épandage massif de produits phytosanitaires sur ces îles, lequel a eu des effets désastreux sur la santé des ouvriers agricoles et de l'ensemble de la population, comme nous l'ont dit les acteurs institutionnels – la déléguée interministérielle Santé publique France et l'Anses – et les associations locales comme le Collectif des ouvriers agricoles et de leurs ayants droit empoisonnés par les pesticides. Je suis donc favorable à l'augmentation des crédits finançant le plan de lutte contre le chlordécone.