L'Ineris exerce des missions essentielles dans un contexte d'urgence écologique. En plus de la surveillance industrielle, il procède à des opérations de contrôle des pollutions et des travaux de prévention des risques naturels et de surveillance des impacts sanitaires des installations et zones sensibles. Or la pollution des eaux, des sols et de l'air ne cesse de s'aggraver et les événements climatiques extrêmes se multiplient. L'Ineris a donc besoin de moyens humains renforcés, en adéquation avec l'augmentation évidente de sa charge de travail.
Cette année, l'institut bénéficie de 2 petits ETP supplémentaires. C'est une maigre hausse qui ne compense pas les baisses d'effectifs subies depuis 2017. Entre 2017 et 2024, l'Ineris a ainsi perdu 44 postes, passant de 533 à 489 ETP. Parce que la logique austéritaire et les suppressions de postes sont à nos yeux incompatibles avec l'urgence écologique, nous proposons d'augmenter les crédits alloués à cette instance afin de lui permettre de rouvrir les 44 postes supprimés.