La ruralité a été abandonnée pendant deux quinquennats, avant 2017. Depuis 2017, sont mises en œuvre des politiques qui permettent de remettre des services publics au sein de nos territoires, au travers de divers dispositifs et de possibilités de financements, comme la DETR ou la DSIL, même si la répartition est assez compliquée. Je voudrais vous interroger sur le fait de pouvoir distribuer ces subventions au fil de l'eau, comme cela a pu être réalisé avec le « fonds vert ». Il ne faut pas oublier le « New Deal » mobile qui permet d'avoir une couverture téléphonique sur tout le territoire ainsi que le plan Très haut débit radio (RTTH).
Le sujet qui mériterait également une évolution concerne la mobilité. À l'heure de l'augmentation du prix des carburants, et alors que la voiture est obligatoire dans les zones rurales, on n'a pas trouvé de modes de transport alternatifs sur notre territoire. Si le gazole arrive au prix de 3 euros, que fera-t-on ? On a dépassé 12 milliards d'euros pour baisser le prix du gazole de 20 centimes pendant quelques mois. Or, 12 milliards d'euros représentent 1 200 kilomètres de réhabilitation de petites lignes. Je pense qu'il faut avoir une vision prospective et s'atteler vraiment à des modes de mobilité qui conviennent à nos populations.
Enfin, les élus de ma circonscription expriment des inquiétudes quant aux relations qu'ils entretiennent avec les services de l'État. Il faudrait demander aux préfets de rappeler à leurs services d'avoir une interprétation des normes qui soit de nature à faciliter l'action des collectivités plutôt qu'à l'entraver.