Il vise à renouveler une mission préfectorale pour Marie-Galante, qui avait été acceptée par la majorité présidentielle et qui a pris fin le 1er novembre 2022. De l'avis des élus locaux, de l'administration, du ministère et du mien en tant que député de cette circonscription, elle a été un succès. La présence d'un préfet ou d'une préfète sur place met en effet de l'huile dans les rouages administratifs. Elle a ainsi permis d'accélérer les procédures, de faciliter la mise en place du contrat pour la réussite de la transition écologique (CRTE), de favoriser la cohésion autour de la modernisation d'une usine sucrière à Marie-Galante, de lutter contre l'échouage des sargasses et pour le développement de l'agriculture nourricière, et enfin de traiter les problématiques de double insularité, notamment en facilitant l'accès aux soins. Cette mission s'opère avec le préfet de la Guadeloupe et le sous-préfet de zone. Elle renforce la présence de l'État déconcentré pour faciliter une décentralisation plus pertinente.