Le 12 décembre 2021, au terme d'un processus interminable, la Nouvelle-Calédonie a exprimé de manière définitive son souhait de rester au sein de la République française. Nous ne pouvons que nous en réjouir, mais il importe à présent d'organiser de façon pérenne les rapports entre l'État et la Nouvelle-Calédonie et d'y assurer la présence de la France au service de l'ensemble de la population. Il faut en effet éviter que cette terre magnifique et attachante tombe sous l'influence de la Chine communiste et de l'Australie, dont on connaît l'hostilité à notre présence dans le Pacifique.
La défense et le développement de notre espace maritime de 4 millions de kilomètres carrés sont des enjeux vitaux. Lors de votre déplacement, vous avez affirmé que la question statutaire n'était pas encore à l'ordre du jour. Il nous semble essentiel que, le processus dit de Nouméa étant clos, on ne s'achemine pas vers de nouveaux abandons de compétences. De plus, la souveraineté de la France étant désormais totalement légitime en Nouvelle-Calédonie, sa présence doit s'y affirmer avec toute la rigueur nécessaire : présence militaire, forces de l'ordre, justice, mais aussi enseignement supérieur, santé, développement économique, mise en valeur et défense du patrimoine naturel. Quelles sont les initiatives que le Gouvernement entend prendre en ce sens ?