Certes, les crédits sont répartis sur différentes actions, et passent aussi par les directions des sécurités des préfectures mais c'est théoriquement le Fonds interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (FIPDR) qui devrait être concerné. S'agissant de la prévention de la radicalisation, notre groupe a d'ailleurs déposé un amendement demandant un rapport permettant d'évaluer l'efficacité des actions menées jusqu'à maintenant. Je rappelle en effet que des crédits ont été alloués au fonds Marianne, géré par le comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) avec le FIPDR. Quand on voit ce que cela a donné, il semble urgent d'attendre avant de déterminer la façon dont l'argent doit être concrètement dépensé. Des investigations sont aussi en cours sur d'autres structures qui, sous couvert d'actions de déradicalisation, détournent de l'argent public.