Nous voulons une date de réintégration des soignants non-vaccinés suspendus : les choses n'ont que trop duré ! Au chevet des malades, nous avons besoin de soignants qui respectent les gestes barrières, qui n'ont pas le covid et ne le transmettent pas. Nous proposons donc qu'ils soient testés toutes les quarante-huit heures, comme cela s'est fait, avec succès, pour les pompiers non-vaccinés en Guadeloupe, en Martinique et en Guyane. La situation en France hexagonale n'est pas la même que dans la France des Amériques. Ici, 90 % des personnes sont vaccinées ; chez nous, 50 %.
Je prie la représentation nationale de considérer que les raisonnements que l'on peut tenir ici ne sont pas transposables là-bas. Nous avons des déserts médicaux, vous le reconnaissez, et nous ne pouvons nous passer, ne serait-ce que d'un orteil, de soignants ; or nous nous privons d'environ 1 500 d'entre eux en Guadeloupe. Je sais que vous y êtes sensible, monsieur le ministre délégué.
Que le Gouvernement et la représentation nationale ne se crispent pas sur leur position. Dans les outre-mer, il y a une situation à traiter. Vous avez dit que les outre-mer étaient votre seconde famille : montrez-lui que vous êtes en mesure de vous faire entendre de la première. L'idée serait d'apaiser les tensions et de redorer le blason de l'État, bien abîmé par les élections comme par ce type de décisions. Je compte sur vous !