De nombreuses crises ont touché notre pays : crise sanitaire, crise internationale, crise énergétique. Dans les outre-mer, les difficultés sont encore plus importantes, du fait de déséquilibres structurels.
Les résultats électoraux ne sont pas le seul baromètre du malaise d'un territoire mais, ne soyons pas dans le déni, si la majorité que je représente n'a pas connu le succès qu'elle escomptait aux dernières élections dans les outre-mer, c'est tout de même lié au mécontentement dans ces territoires.
J'aimerais que vous reveniez sur la dynamique de lutte contre la vie chère que vous avez lancée grâce à l'Oudinot de la vie chère. Comment produire localement pour éviter les mouvements de biens et de services, qui renchérissent le coût ?
Vous avez évoqué le logement insalubre à Mayotte, mais la question se pose dans tous les outre-mer, et elle impose une réponse. Il y a quelques années, j'ai rendu un rapport au Premier ministre sur la lutte contre l'habitat indigne ; on parlait alors de 25 % de logements insalubres outre-mer.
En matière de sécurité, je ne reviendrai pas sur Mayotte – Jean Terlier le fera plus tard – d'autant que le garde des sceaux nous en a parlé.
Pouvez-vous décrire la situation que vous avez trouvée en Nouvelle-Calédonie lors de votre visite, Philippe Dunoyer ayant exposé les informations dont il dispose ?
La crise sanitaire a abouti à un rétrécissement des échanges à l'échelle de la planète. Cela signifie que les outre-mer peuvent représenter la France dans leur zone d'influence.
Enfin, quelles mesures le Gouvernement a-t-il prises après la publication du rapport de la commission d'enquête relative à la mainmise sur la ressource en eau par les intérêts privés et ses conséquences ?