J'espère que le PLFSS ne se limite pas à la gratuité des préservatifs et des protections périodiques pour les moins de 26 ans, car la façon dont le rapporteur pour avis a amené le débat était surprenante.
Plus sérieusement, vous parlez d'une meilleure maîtrise des finances publiques. Dans les hôpitaux ou les agences régionales de santé (ARS), avez-vous la volonté d'inverser le ratio entre soignants et administratifs ou d'augmenter l'ensemble du personnel ? Avoir des soignants en face des patients, voilà la première priorité que la France devrait s'assigner.
De plus, les tensions d'approvisionnement en médicaments rendent le parcours de soins de nos concitoyens très difficile. Un nombre inquiétant de pharmacies dénoncent des pénuries de certains antibiotiques. J'espère que le Gouvernement et la majorité ont pris en main cette réalité.
Il est en revanche positif que vous ayez décidé d'élargir les compétences des pharmaciens. Il reste à définir les contours du dispositif avec la profession.
Enfin, la prescription d'arrêt de travail en téléconsultation pousse le groupe Les Républicains à s'interroger. Quand on sait que ce poste représente 15,8 milliards d'euros de dépenses annuelles, et que la contre-visite demandée par les employeurs est un parcours complexe, on peut souhaiter qu'elle soit limitée à un jour, au lieu de trois.
Pour toutes ces raisons, nous voterons contre ce PLFSS.