Il s'appelait Lucas, il avait 17 ans. Il s'appelait Arthur, il avait 19 ans. Dans ma circonscription, en un an, deux jeunes sont morts dans des rixes. Celles-ci sont devenues un phénomène de société. Pour y répondre et pour les prévenir, il ne faut pas seulement une réponse policière ou judiciaire : il faut écouter les acteurs de terrain et proposer des moyens pour la prévention. Mais quand de tels actes sont commis, il faut accompagner les victimes, notamment en leur proposant un soutien psychologique. Il faut également trouver une réponse à la question philosophique que pose le phénomène : lors de ces rixes, les gens décident de se faire justice eux-mêmes, en particulier quand une personne qu'ils connaissaient avait été tuée au préalable. La justice doit servir d'intermédiaire entre des personnes en conflit. Êtes-vous prêt à mettre les moyens nécessaires pour que la justice avance vite et réponde aux attentes des familles ainsi que des amis des victimes ?