La commission d'enquête relative à l'identification des défaillances de fonctionnement au sein des fédérations françaises de sport, du mouvement sportif et des organismes de gouvernance du monde sportif en tant qu'elles ont délégation de service public, dont la création a été demandée par le groupe Écologiste-NUPES, démontre l'existence de graves dysfonctionnements dans les fédérations en matière de violences sexistes et sexuelles (VSS).
Compte tenu de l'ampleur du fléau, il faut aller plus loin : le plan lancé n'irrigue pas suffisamment les fédérations, qui ont besoin d'un accompagnement renforcé. Il faut notamment réfléchir à la formation des bénévoles, pour leur permettre d'accompagner les victimes. Il convient également de favoriser l'implantation de référents bénévoles en matière de VSS dans chaque club – aujourd'hui seuls 80 référents nationaux ont été nommés. Je propose donc d'accélérer le déploiement d'un plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, à hauteur de 1 million d'euros.
Avis favorable à l'amendement II-AC341.