Le milieu sportif peut être propice aux agressions sexuelles et sexistes, du fait des rapports de domination qui existent entre les entraîneurs et les athlètes, quel que soit leur âge, et entre les athlètes. Depuis 2020, une cellule ministérielle s'efforce de lutter contre les violences sexuelles au sein du ministère des Sports : cet outil ne peut résoudre l'ensemble du problème. Nous avons peu d'informations chiffrées, donc peu de moyens publics pour analyser ce phénomène de la violence dans le sport.
Lutter contre de telles violences revient d'abord à combattre les violences faites aux femmes, qui représentent 83 % des victimes, et à protéger l'enfance, puisque 82 % des victimes sont des mineurs. Cette lutte doit associer tous les acteurs du secteur et allier sensibilisation, formation et accompagnement.
Pourtant, le budget pour 2024 ne prévoit aucune augmentation de la dotation pour les actions de prévention et de lutte contre les incivilités et la violence dans le sport. Par cet amendement d'appel II-AC341, nous proposons de lancer un vaste plan national de lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans le sport.