Je tiens à dire, en préambule, que je ne suis pas très favorable à la notion de colonie ou de vacances « apprenantes ». Pour avoir dirigé des centres de vacances pendant une vingtaine d'années, je considère en effet que toutes les colonies sont apprenantes.
Cela étant dit, la création en 2020, à la suite du premier confinement, du dispositif « colos apprenantes » a permis à certains organisateurs de centres de vacances, notamment aux plus petits d'entre eux, qui en représentent la moitié, de sortir la tête de l'eau et d'organiser des séjours, qui ont été très profitables. Les crédits finançant les vacances apprenantes, qui étaient de 75 millions d'euros en 2020, ne seront que de 40 millions d'euros dans le PLF pour 2024, ce qui est insuffisant. Pour ne donner qu'un exemple, la confédération Jeunesse au plein air a bénéficié l'année dernière de 875 522 euros pour aider des enfants à partir en colos apprenantes ; en deux jours, il n'y avait plus de places, ce qui montre la très forte attente des familles.
Mon amendement II-AC349 vise à remettre ce fonds à son niveau de 2020 ; mon amendement II-AC350, qui est un amendement de repli, a pour objectif de porter ses crédits à 50 millions d'euros.