L'amendement II-AC259 vise à doubler le budget dédié au « soutien national aux associations agréées jeunesse et éducation populaire ». Le présent projet de loi de finances ne prévoit aucune augmentation de crédits pour ces associations en 2024, alors que nous leur faisons confiance et qu'elles sont essentielles. Le Gouvernement présente la jeunesse comme l'une de ses priorités, et met en avant une hausse de 87 % des budgets en sa faveur depuis 2017. En réalité, cet effort est majoritairement concentré sur un nombre réduit de dispositifs pilotés par l'État : principalement le mentorat, le SNU et les colos apprenantes, au détriment des financements structurels de l'éducation populaire.
L'amendement II-AC260 vise à doubler le soutien aux activités associatives, d'éducation populaire notamment, menées dans le cadre du programme Jeunesse et vie associative. C'est essentiel, alors que ce soutien a diminué de manière constante entre 2019 et 2023 et que vous prévoyez sa stagnation l'an prochain. La revalorisation demandée bénéficierait à l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (Injep), pilier essentiel de la politique interministérielle de la jeunesse, qui mène d'importants travaux sur les politiques publiques en faveur de la jeunesse. Elle permettrait également de renforcer le pilotage interministériel de la politique de la jeunesse, tout en améliorant le soutien structurel aux associations.
L'amendement II-AC263 vise à doubler le budget pour les activités de protection de l'environnement menées par les associations de jeunesse et d'éducation populaire. Le baromètre 2020 sur la jeunesse de la direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA) montre que l'environnement est la première cause pour laquelle les jeunes s'engagent. Les associations de jeunesse constituent des acteurs privilégiés pour favoriser cet engagement.