Nous souhaitons dénoncer le faible intérêt du service national universel. La secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du service national universel a déclaré un jour qu'il ne fallait pas opposer les différents budgets fléchés en faveur des jeunes, et a refusé d'établir un quelconque lien entre le développement du service national universel et le manque de financement d'autres projets. Pour la contredire, je citerai l'abbé Pierre, qui a siégé sur nos bancs : « La politique, ça consiste uniquement à savoir à qui on va prendre du fric et à qui on va le donner ».
Mme la secrétaire d'État pourrait reconnaître que l'argent qui finance le service national universel pourrait être dépensé ailleurs, plutôt que d'utiliser des arguments fallacieux. Pour notre part, nous souhaitons que cet argent satisfasse des besoins plus immédiats ; je suis sûr que c'est ce qu'aurait voulu l'abbé Pierre.