Cette année encore, les crédits de la mission Sport, jeunesse et vie associative sont loin d'être à la hauteur des attentes des acteurs du secteur. La crise de défiance est profonde.
Tous les moyens sont alloués à quelques dispositifs gérés directement par l'État et l'éducation populaire doit se contenter de miettes.
Le PLF pour 2024 nous confirme que le SNU, ce projet flou et coûteux, fera désormais concurrence à l'école par le biais de votre dernière invention, les classes engagées, et ce malgré l'opposition unanime des syndicats. Cela ne risque-t-il pas de désorganiser le temps scolaire déjà contraint dans une école sous tension ?
Les élèves ont besoin de plus d'école, ils ont besoin de mieux d'école mais pas du SNU. L'éducation populaire, elle, a besoin de confiance et de moyens structurels, pas du SNU pour prendre sa place.