Le sport est un formidable moyen pour que les jeunes et les moins jeunes venant d'horizons divers se rencontrent. Il est aussi un vecteur pour faire progresser les consciences sur des sujets tels que le développement durable ou la lutte contre le sexisme et l'homophobie.
Je prendrai deux exemples d'associations présentes dans ma circonscription : le Drama-queer football club, équipe transféministe, se bat pour l'ouverture du football à ceux et celles qui se sentent exclus ; l'association Football mission sensibilise au développement durable, encourage le recyclage de matériels et organise la solidarité internationale avec les pays du Sud. Ces petites associations, qui font un travail de fourmi essentiel, sont souvent face à un mur, car elles ont énormément de difficultés à obtenir des subventions et n'ont pas la masse critique pour répondre aux appels d'offres.
Dans le PLF pour 2024, vous faites encore le choix d'octroyer, à travers des cadeaux fiscaux, des moyens importants aux institutions internationales du sport pourtant financièrement à l'aise, tandis que les moyens alloués au sport amateur dans les territoires demeurent modestes. Face à un tel déséquilibre, que comptez-vous faire pour aider les collectivités territoriales à subventionner notre maillage associatif ?