Même si la guerre ne touche pas notre sol directement, notre société est traversée par la violence. De la plus anodine à la plus terrifiante, nos jeunes en connaissent le goût et le prix, toujours plus fort. Trente Français ont été victimes du terrorisme islamiste en Israël. C'est le plus lourd bilan depuis la tuerie de Nice en 2016, mais la violence ne s'arrête pas au terrorisme.
Elle se promène insidieuse dans les cours d'école où elle a le visage du harcèlement, elle se tweete et se poste sur les réseaux sociaux. Elle s'insinue dans le couple – 23 % des jeunes hommes considèrent qu'il faut parfois être violent pour se faire respecter, un chiffre en hausse.
La violence se nourrit du poison de la division. Son plus sûr remède, c'est la mixité, la compréhension de l'autre, la cohésion et l'inclusion de tous. C'est tout l'objectif du SNU, me semble-t-il. Madame la secrétaire d'État, comment comptez-vous le généraliser ? Plus que jamais nos jeunes ont besoin de retrouver de la sérénité et une vision pour leur avenir.