Intervention de Géraldine Bannier

Réunion du mardi 24 octobre 2023 à 17h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

L'année 2024 sera l'année du sport ou ne sera pas ! Cent ans après, Paris et avec elle la France tout entière accueillent à nouveau les Jeux, qui réuniront 106 pays, 10 500 athlètes et plusieurs millions de spectateurs. Membre depuis ses débuts du groupe de suivi de la préparation des Jeux olympiques, je sais combien le Gouvernement est engagé sur ce dossier.

Les Jeux offrent l'occasion d'embarquer toute notre société et de mieux inclure le sport dans les politiques publiques. C'est votre objectif, et votre budget est pour cela en hausse de 7,3 %. Le Président de la République a affiché sa volonté de renforcer la pratique sportive, avec notamment trente minutes de sport par jour à l'école. Les Jeux doivent être l'occasion d'un moment sportif dans l'ensemble de nos territoires, car à travers Paris, c'est bien la France tout entière qui est fière d'accueillir ces Jeux qui se dérouleront par ailleurs dans de nombreux territoires français.

Le groupe Démocrate se félicite de la mise en place, pour 4 millions d'euros, d'un dispositif d'animation territoriale. Pourriez-vous en expliciter le mécanisme ? Nous nous réjouissons aussi de la reconduction de la billetterie populaire. Quel est le profil sociologique de ses bénéficiaires ?

Ces Jeux doivent aussi être, pour reprendre les mots de ses organisateurs, les olympiades à la plus forte ambition écologique. Alors que la France est engagée dans une trajectoire européenne vertueuse, nous n'aurions pu imaginer écarter cet événement de l'objectif global de réduction de nos émissions de gaz à effet de serre. Les nombreuses actions que vous avez menées en faveur de la transition écologique sont largement saluées, à commencer par le plan de sobriété engagé l'an dernier. Pourriez-vous nous dresser un état des lieux de ce plan ?

Quant à la vie associative, le cri d'alerte des Restos du cœur nous a rappelé combien il était indispensable de soutenir davantage ceux qui agissent pour soutenir les plus fragiles, et plus généralement de faciliter la vie des associations et de leur venir en aide dans un contexte rendu difficile par l'inflation. Un important travail a été effectué par cette majorité. Le groupe Démocrate, par l'intermédiaire de mon collègue Laurent Esquenet-Goxes, défendra notamment un amendement pour renforcer le soutien au FDVA.

J'en profite pour vous alerter sur les difficultés administratives d'accès à ce fonds. Nos plus petites associations n'y comprennent pas grand-chose ; elles voudraient surtout un guichet unique, un seul dépôt de dossier mutualisable. Comment comptez-vous agir en faveur d'un big bang de simplification, dans la lignée du travail entamé par Marlène Schiappa ?

Ce budget souligne enfin l'attachement du Gouvernement à la lutte contre l'assignation. Monsieur le rapporteur pour avis, votre rapport exprime des doutes sur l'opportunité et les difficultés de mise en œuvre du SNU. Nous devons nous attacher à répondre à ces interrogations. Mais n'éludons pas ses bienfaits : mixité sociale, engagement citoyen et écologique. Le service national universel doit devenir l'un des outils qui nourrissent l'adhésion des jeunes au modèle républicain. Le groupe Démocrate salue les 20 millions d'euros supplémentaires alloués au SNU. Madame la secrétaire d'État, vous avez récemment demandé aux élus locaux et aux préfectures de vous aider à identifier de nouveaux espaces d'accueil du SNU. Quels sont les premiers résultats de ces recherches ? Par ailleurs, comment entendez-vous favoriser le service civique pour les publics les plus éloignés de l'engagement ?

Le groupe Démocrate votera les crédits de cette mission.

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