La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 aura lieu dans 276 jours. L'organisation des Jeux est une occasion rare, et bienvenue, de rassembler les Français autour des valeurs communes du sport et de faire nation. Le groupe Les Républicains se réjouit de l'approche de cet événement. En tant que coprésident du groupe de travail chargé du suivi de la préparation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, je peux vous assurer de la mobilisation des parlementaires et de leur vigilance pour que ces Jeux soient une pleine réussite.
Tous les crédits de la mission Sport, jeunesse et vie associative sont en hausse – excepté ceux alloués aux Jeux olympiques et paralympiques, dont la baisse s'explique par le calendrier des chantiers engagés. Le groupe Les Républicains s'inquiète toutefois d'une mauvaise prise en compte de l'inflation.
L'année 2025 devrait être l'année de la mise en valeur de l'héritage des Jeux et de la promotion active du sport, notamment auprès des jeunes, afin de profiter des retombées de cet événement majeur. Les trajectoires budgétaires inscrites dans le projet de loi de finances pour 2024 laissent pourtant apparaître une baisse de 160 millions d'euros dès l'année suivante, sans que l'on sache ce que cette diminution recouvre.
Ce budget est certes en augmentation, mais la disparition du ministère des Sports est de plus en plus apparente. Les transferts de la politique sportive à l'ANS sont toujours plus importants. Le groupe Les Républicains a toujours dénoncé cette dérive où l'État se dessaisit pour devenir un simple financeur. La Cour des comptes nous a invités en juillet 2022 à nous interroger sur le fonctionnement de l'ANS. À titre personnel, j'ai beaucoup de respect pour le ministère des Sports et ses équipes, avec lesquelles nous travaillons étroitement. Néanmoins, il faut se rendre à l'évidence : de PLF en PLF, il devient une coquille vide.
En ce qui concerne la vie associative et la jeunesse, les crédits sont en hausse, avec notamment une nouvelle augmentation de 20 millions d'euros pour le service national universel et la pérennisation des colos apprenantes, seule innovation de ce budget.
S'agissant du SNU, vous fixez un objectif de 80 000 jeunes volontaires accueillis en séjours de cohésion. Sera-t-il obligatoire ou pas ? Vous aviez annoncé sa généralisation avant de rétropédaler. Pouvez-vous nous apporter des éclaircissements ?
Le groupe Les Républicains est plus que réservé par rapport à ce budget. Le transfert de la politique sportive vers l'ANS et le manque de moyens criant de nos associations ne permet pas de voter en faveur de ce budget. Nous attendons beaucoup de nos futurs échanges.