Je souhaite vous interroger tout particulièrement sur la réserve opérationnelle de gendarmerie. J'ai la chance d'être le député d'une circonscription très rurale dans l'Aude, qui s'étend sur 293 communes. J'y rencontre très régulièrement les gendarmes, qui effectuent un travail exemplaire, que je tiens à saluer.
J'ai pu constater, dans le cadre de mes déplacements, la place prépondérante occupée par les réservistes de gendarmerie, aussi bien le week-end qu'en semaine, y compris en saison estivale. J'en suis venu à me dire que sans les réservistes, la gendarmerie serait en difficulté pour remplir ses missions. Ainsi, j'aimerais savoir si la place majeure de la réserve ne cache pas de réelles difficultés de recrutement au niveau des gendarmes d'active. S'agit-il d'un choix budgétaire, puisque les coûts associés à un réserviste sont moins élevés que ceux d'un gendarme de carrière ? A contrario, cette mobilisation soutenue de la réserve constitue-t-elle un choix délibéré répondant à une logique opérationnelle ?