La gendarmerie représente pour nos concitoyens des territoires ruraux et périphériques la garantie de la tranquillité publique et de la sécurité de proximité, et singulièrement dans ma circonscription du Finistère, composée de soixante-dix communes rurales situées exclusivement en zone gendarmerie. Nous sommes fiers de nos gendarmes.
Les annonces concernant la mise en œuvre de 238 nouvelles brigades de gendarmerie nationale constituent une avancée pour le droit à une sécurité de proximité et nous ressentons évidemment très fortement cette attente des citoyens à l'égard du service public de la sécurité. Je souhaite, à travers mes questions, évoquer avec vous l'enjeu du logement. Premièrement, concernant le PLF 2024, quels moyens financiers sont-ils prévus pour assurer la construction, l'entretien et le bon état des casernes de nos gendarmes, lesquels ont des attentes fortes en matière d'habitat digne ? Ensuite, nous observons que les gendarmes ont tendance à quitter les casernes pour s'installer avec leur famille dans des logements plus conventionnels. Quel est votre sentiment face à cette tendance au décasernement ? De quelle manière la gendarmerie nationale travaille-t-elle avec les collectivités locales, en particulier pour coordonner les politiques de logement aux besoins de nos gendarmes sur le terrain ?
Enfin, je souhaite revenir sur les atteintes à l'environnement, qui sont évoquées de manière très régulière, au même titre que la gestion d'autres biens communs, comme la ressource en eau, par exemple, dans nos territoires. C'est notamment le cas de mon territoire, qui a été victime des incendies des monts d'Arrée l'année dernière. Ma question est la suivante : les moyens humains dont dispose la gendarmerie sont-ils suffisants ? La formation des gendarmes est-elle suffisante sur ces questions de gestion environnementale, en complémentarité avec les services de l'Office français de la biodiversité (OFB) ?