Comme à chaque fois que nous avons le plaisir de nous retrouver, je veux évidemment rendre hommage à nos gendarmes et à ceux notamment, des quatre brigades qui défendent mon territoire à Mormant, au Châtelet-en-Brie, à Chaumes-en-Brie et à Nangis. En outre, le commandant de compagnie de mon département illustre le modèle de l'escalier social de la gendarmerie : entré comme gendarme adjoint volontaire, il a aujourd'hui réussi à l'École de guerre.
Mon expérience m'incite à dire que l'engagement de nos brigades est total. La militarité est effectivement à l'œuvre et se traduit par une disponibilité, une proximité, et une efficacité, notamment aux côtés des élus. Cependant, dans de nombreuses brigades de Seine-et-Marne, des postes demeurent vacants et nous n'atteignons pas le remplissage des postes à l'effectif nominal. Quel plan comptez-vous mettre en œuvre pour remédier à cette situation ?
Ensuite, nous sommes confrontés à un durcissement du maintien de l'ordre, notamment du maintien de l'ordre « haut du spectre ». Nous l'avons constaté avec le quasi écoterrorisme de Sainte-Soline ou le nihilisme consumériste des émeutes de cet été. Quels sont les effets de ces annuités budgétaires pour le renforcement de nos capacités de maintien de l'ordre « haut du spectre » ?
Enfin, vous connaissez mon attachement aux blindés Centaure. Je suis heureux de constater que les premiers sont arrivés à Satory. Pourriez-vous nous donner le premier retour d'expérience des blindés Centaure, de manière plus précise ? Que pouvons-nous en attendre ?