Il convient de rappeler que certains hommes transgenres et personnes non binaires, intersexes et LGBTQ+ ont aussi leurs menstruations. Il serait injuste de les exclure du dispositif alors que les personnes transgenres sont particulièrement susceptibles de connaître des conditions de vie précaires, aggravées par la persistance de violences transphobes et de discriminations dans tous les domaines. Selon une enquête de l'association Flirt de 2021, 64 % des personnes transgenres vivent sous le seuil de pauvreté et 33 % doivent se contenter de moins de 600 euros par mois.
D'ailleurs, les protections menstruelles n'ont pas échappé à l'augmentation drastique du prix des produits de première nécessité : depuis mars 2022, le prix des boîtes de serviettes hygiéniques a augmenté de 25 centimes d'euros en moyenne, tandis que celui des boîtes de tampons grimpait de 30 centimes.
Cet amendement propose donc une rédaction inclusive de l'article 19, afin que cette prise en charge ne laisse personne de côté, surtout pas les personnes victimes de discriminations transphobes.