Cet amendement s'inscrit dans notre débat sur la liberté de choix et les différents modes de contraception. Nous souhaitons inclure les patchs et les anneaux vaginaux dans le périmètre des dispositifs remboursés, car il s'agit de méthodes de contraception validées par la HAS, qui ne font pas l'objet des contestations évoquées par le ministre concernant d'autres techniques. En outre, le coût serait très limité pour les finances publiques puisque seules 1,5 % des femmes y ont recours.
J'en profite pour rappeler que nous ne sommes pas d'accord avec la limite d'âge, fixée à 26 ans. Les grossesses non désirées sont également trop fréquentes chez les femmes de 30 à 40 ans, 9 % d'entre elles ayant connu un tel épisode du fait d'accidents de contraception ou de la précarité financière qui les frappe.