Au contraire, c'est bien parce qu'il garantit leur sécurité que tous les jeunes doivent pouvoir en bénéficier, indépendamment de l'établissement qu'ils fréquentent, choisi par leurs parents : l'objectif de l'amendement est d'élargir l'accès au vaccin à un maximum de jeunes.
Vous avez dit, monsieur le ministre, que la rédaction de l'amendement alimentait une suspicion de principe : ce n'est pas une suspicion de principe, mais un simple constat, puisque les établissements privés ne sont pas obligés de s'inscrire dans le cadre de la campagne que vous menez.
Alors de deux choses l'une : soit votre campagne est plus importante que le droit des parents de scolariser leurs enfants dans le privé, soit les choix des parents sont plus importants que la sécurité sanitaire des enfants. Les députés du groupe LFI – NUPES pensent que le droit des enfants à la sécurité face au HPV doit primer sur toute autre considération, y compris celle de la direction d'un établissement qui s'opposerait à votre politique sanitaire par croyance ou obscurantisme.