Aujourd'hui, un enfant sur six est scolarisé dans un établissement qui est libre de mener ou non la campagne de vaccination. Les lésions causées par l'infection au papillomavirus étant susceptibles d'entraîner des cancers, nous serons tous d'accord pour dire qu'il s'agit d'un enjeu de sécurité personnelle, pour les jeunes comme les moins jeunes. La protection des enfants face à ce danger que nous reconnaissons tous comme tel – j'en veux pour preuve le résultat des votes précédents – ne doit donc pas dépendre du choix de leurs parents ou de l'établissement scolaire qu'ils fréquentent : nous devons y apporter une réponse politique.
Notre amendement prévoit que le Gouvernement remettra au Parlement un rapport évaluant à la fois les résultats de la campagne vaccinale, la possibilité d'étendre aux établissements privés sous contrat l'obligation de la mener – ce qui permettra de résorber les inégalités – et les conséquences de cet élargissement sur le budget de la sécurité sociale. Il répond ainsi à l'ensemble des objections que le ministre a formulées sur les amendements précédents et à son souhait de disposer d'une analyse globale. Je ne doute donc pas qu'il recevra un avis favorable et sera adopté.