Cet amendement de notre collègue Émilie Bonnivard vise à améliorer la campagne de vaccination contre le HPV en l'élargissant aux établissements sociaux et médico-sociaux, comme l'a proposé Thibault Bazin, afin d'atteindre également les publics qui ne fréquentent pas les collèges.
Dès mars 2022, la région Auvergne-Rhône-Alpes a lancé une campagne de communication et de sensibilisation à la vaccination contre le HPV. À l'échelle de la région, ce sont 160 cancers du col de l'utérus qui ont été évités chez les jeunes filles. Généraliser la vaccination à l'échelle nationale permettrait donc d'éradiquer les risques de cancer du col de l'utérus, puisque dans 100 % des cas, celui-ci fait suite à une contamination par un papillomavirus.
Pour en revenir au fait dramatique de Nantes, il s'agit bien d'un malaise vagal survenu en réaction à l'acte d'injection, sans le moindre lien avec le produit administré. Soyons attentifs, enfin, à ne pas faire d'amalgame avec le Beyfortus, qui n'est pas un vaccin mais un anticorps monoclonal.