Vous augmentez de 300 millions la clause de sauvegarde, c'est-à-dire la marge que les laboratoires pharmaceutiques ont le droit d'empocher lorsqu'ils mettent sur le marché des médicaments remboursables. Vous ne trouvez rien non plus à redire au salaire exorbitant de certains PDG – je pense à celui de Sanofi, Paul Hudson, qui a empoché 9 millions en 2021, soit l'équivalent du salaire annuel de 400 opérateurs qui, eux, pourraient produire des médicaments utiles !
Décidément, nous n'avons pas les mêmes amis. Avec votre texte, les assurés et les malades souffriront, mais les laboratoires et les actionnaires seront gagnants.