Si nous ne faisons rien, l'augmentation sera de 7 % à taux inchangé, soit 2,8 milliards d'euros. Si vous adoptez mon amendement, elle sera de la moitié, mais représentera encore 1,4 milliard d'euros. Le taux de 3,5 % n'est pas très différent de celui intervenu cette année, qui était de 3,4 % et a déjà suscité nombre d'articles et de réactions chez nos concitoyens. Pour ceux qui n'ont pas assisté aux dialogues de Bercy, je précise que nous avons évoqué cette question avec le ministre, qui était très ennuyé et très ouvert, comme le rapporteur général, à une solution qui viendrait, si possible des parlementaires – c'est-à-dire des députés, car nos collègues sénateurs étaient opposés à l'unanimité à cette augmentation, puisqu'ils sont, pour la moitié d'entre eux, rééligibles en septembre prochain. Il est donc de notre responsabilité d'agir. Couper la poire en deux me paraît raisonnable.