Des mesures ont été prises en ce sens dans le cadre du Ségur de la santé, et la Première ministre a annoncé il y a quelques semaines que d'autres seraient engagées pour valoriser le travail de nuit des professionnels non médicaux à hauteur de 1,1 milliard d'euros, sans parler de leurs conditions de travail qui seront améliorées. L'objectif est de rouvrir des lits. Nous comptons mieux former les professions médicales et paramédicales en développant des démarches qualité.
Vous m'interrogez plus spécifiquement sur l'hôpital de Remiremont. En lien avec les services de l'État, nous suivons de très près cette situation compliquée – vous l'avez souligné à juste titre. À la suite de différentes plaintes de familles de patients ces derniers mois, l'agence régionale de santé (ARS) a réalisé plusieurs inspections. Les rapports qui en ont résulté, soulignant des problèmes d'organisation interne, et les mesures correctives envisagées ont été transmis à l'établissement en septembre dernier.
J'ajoute que les difficultés très récentes et les événements graves survenus ces derniers jours au sein de l'établissement ont entraîné la suspension, par mesure de précaution, de l'activité de chirurgie non programmée. Des mesures correctives immédiates pourraient, si elles étaient appliquées, permettre une reprise des activités chirurgicales dans quelques jours, de manière sécurisée pour les patients – tous les acteurs et les professionnels sont mobilisés en ce sens.
En outre, un plan d'action est élaboré, dont le déploiement sera suivi par l'ARS. En parallèle, une attention particulière est portée aux équipes et à la nécessité de restaurer un climat de confiance. La direction de l'établissement et l'ARS travaillent aussi à des propositions en ce sens.
Vous le voyez, monsieur le député, les services de l'État sont pleinement mobilisés au service du centre hospitalier de Remiremont.