Madame la Première ministre, au moment où vous déclenchez le premier d'une longue série de recours à l'article 49, alinéa 3, au moment où vous créez par amendement un paradis fiscal pour la Fifa en rejetant simultanément des amendements adoptés en commission, l'austérité dans laquelle vous vous enfermez continue à produire ses effets dévastateurs. Vous ne prévoyez rien, ni pour les anciens, ni pour les jeunes, sur lesquels je me concentrerai. Dans ma circonscription comme partout en France, les jeunes, qu'ils soient étudiants, apprentis, jeunes salariés, glissent de plus en plus sous le seuil de pauvreté.