Vous banalisez à tort une disposition constitutionnelle qui, comme le prouvent les travaux préparatoires du texte de 1958 et les écrits de Michel Debré, n'avait vocation à être utilisée que de manière exceptionnelle.
Pire, même si ce que je dis ne vous intéresse pas – vous n'écoutez jamais –, en dégainant le 49.3 avant même la discussion des amendements, vous privez le pays d'un débat élémentaire permettant aux Français qui nous regardent encore de connaître les positions des différentes forces politiques sur les recettes et sur les dépenses de l'État.