Nous examinons deux motions de censure déposées l'une par Mathilde Panot et 102 de ses collègues de la NUPES, l'autre par Marine Le Pen et 87 de ses collègues du Rassemblement national, à la suite, madame la Première ministre, de votre treizième recours au 49.3. Cette situation devient usuelle, mais le moment que vous avez choisi pour y recourir l'est moins. C'est même là tout le problème : pour la première fois, vous n'avez laissé aucune place – je dis bien aucune place – au débat ! Rendez-vous compte qu'en séance publique, sur cette première partie du projet de loi de finances, pas un seul amendement n'aura été discuté ni soumis au vote ,