Au nom d'une écologie dévoyée, le Gouvernement refuse de baisser les taxes sur le carburant, mais il maintient un énième chèque gadget de 100 euros qui oublie 90 % des automobilistes, dont beaucoup vivent en France périurbaine, dépourvue de transports publics, et qui n'ont d'autre solution que d'emprunter quotidiennement leur véhicule pour se rendre à leur travail ou dans leurs lieux de loisirs. Le plus ubuesque, c'est que sur ces 100 euros, 60 servent à payer des taxes. La solution économiquement viable et socialement juste, c'est de réduire enfin à 5,5 % le taux de TVA sur les carburants, comme sur l'ensemble des énergies, en les considérant comme des produits de première nécessité.