Proposer ce texte, c'est oublier que les réactions et réponses de la société ont été rapides et sans appel : les populations, les élus – nationaux comme locaux –, la police et la justice ont condamné ces violences. C'est oublier que les enquêtes ont été menées de manière efficace et que la réponse pénale n'a pas tardé.
Proposer ce texte, c'est outrepasser le principe pénal de responsabilité personnelle.
Proposer ce texte, c'est nier l'esprit de notre droit positif, notamment celui du code de la justice pénale des mineurs, qui rappelle l'importance d'accompagner ces jeunes et consacre la primauté de l'éducatif sur le répressif. Effectivement, les parents doivent assurer leur rôle et assumer leurs responsabilités.