Cette mesure de bon sens est un message envoyé aux Français : les familles d'enfants délinquants ou criminels ne bénéficieront plus du soutien financier des contribuables. Arrêtez de tout excuser, de faire porter la responsabilité tout entière à notre société alors que la charge éducative incombe aux parents. La solidarité nationale qui s'exprime à travers les prestations sociales est un droit consenti aux familles, mais l'éducation des enfants par les familles est un devoir que nous devons rappeler.
Souvenez-vous, chers collègues, que vous siégez ici selon la volonté des Français et que sept Français sur dix soutiennent cette mesure. Le chef de l'État s'est exprimé en faveur d'une sanction financière envers les familles dès la première infraction. Nombre d'entre vous ont fait cet été le tour des chaînes de télévision, s'émouvant de trouver une telle proportion de mineurs dans les rues, en pleine nuit, pendant les émeutes. On vous sert aujourd'hui sur un plateau ce qui manque à une majorité d'entre vous : l'alliance de la parole et des actes.