Notre pays subit depuis trop longtemps une délinquance et une criminalité juvéniles, toujours plus importantes, toujours plus violentes.
L'autorité n'est plus. Elle est bafouée par des délinquants et criminels toujours plus jeunes, qui n'hésitent pas à agresser les forces de l'ordre, à brûler des écoles, à piller des commerces, à commettre des agressions sexuelles.
Elle est mise à mal par un système judiciaire laxiste où la culture de l'excuse est prégnante. Bien trop souvent, si ce n'est de façon quasi systématique, la réparation n'est pas à la hauteur du préjudice causé, et c'est la société qui paie la note.
Les récentes émeutes qui ont frappé notre pays et dont le coût avoisine 1 milliard d'euros en sont le parfait exemple : un tiers des interpellés étaient mineurs ; certains n'avaient que 11 ou 12 ans.
Les Français n'en peuvent plus d'être condamnés à la double peine. Ils subissent et ils paient. Ils se posent une question essentielle : que font et où sont les parents de ces délinquants et criminels – ceux qui se retrouvent au cœur d'émeutes nocturnes ou derrière le volant d'un véhicule de plusieurs centaines de chevaux à l'heure de l'école, ceux qui violentent une femme de 90 ans pour lui voler son argent ou qui violent une jeune fille de 13 ans tout en filmant la scène, ceux qui font l'apologie du terrorisme ou qui promettent à leur professeur de subir le même sort que Samuel Paty ?
Pour ces faits graves, nous devons recourir au retrait ou à la suspension des allocations familiales sans aucun sentiment de culpabilité. C'est même le minimum que nous puissions faire.