Monsieur le ministre, j'ai bien entendu votre proposition de former les médecins avec des webinaires mais je doute de l'efficacité de ces modules : les médecins manquent de temps, compte tenu de leur surcharge de travail et de leur nombre insuffisant. Ils pourront davantage profiter de ces formations s'ils ont été déjà sensibilisés à cette pathologie lors de leurs études. Les femmes demandent une meilleure prise en charge, une reconnaissance de leur maladie. C'est sur le terrain, avec les associations, avec les médecins, que tous ensemble nous pourrons faire avancer les choses.
Cet amendement propose d'intégrer une sensibilisation à l'endométriose au programme de la première année des études de santé, commune à la maïeutique, à l'odontologie, à la médecine, à la pharmacie. J'espère très sincèrement que cet amendement sera adopté par tous.