En proposant de reconnaître l'endométriose comme un motif légitime d'absence à l'école, vous soulevez un vrai problème. L'endométriose peut faire vivre un véritable calvaire aux femmes sur leur lieu de travail, mais aussi aux jeunes filles en classe ou à l'université. Selon l'enquête EndoVie menée par Ipsos, les premiers symptômes de l'endométriose seraient apparus avant l'âge de 20 ans chez 49 % des femmes qui en souffrent. Le fait de devoir supporter des douleurs intenses et de ne pas pouvoir se tenir dans une même position durant plusieurs minutes d'affilée devrait être pris en compte. Il est donc important que les jeunes filles concernées ne soient pas pénalisées pour leur absence. À titre personnel, je suis favorable à l'amendement, mais je vous informe que la commission des affaires sociales s'y est opposée.