Je le répète, à la suite du premier retour de l'Inserm, nous avons augmenté de 10 millions d'euros la dotation destinée à conduire des recherches sur l'endométriose et sur l'infertilité, pour la porter à 30 millions. Si nous voulions faire des économies sur le dos des femmes, nous aurions probablement maintenu le montant initial !
J'ai par ailleurs indiqué aux agences régionales de santé que pour structurer les filières de prise en charge de l'endométriose, qui ne sont pas exclusivement médicales, elles pourront recourir à tous les moyens dont elles ont besoin. Il n'y a donc pas de limitation financière.
J'en viens à un point que de nombreux députés de la NUPES ont évoqué. Si les médecins qui suivent les patients en ALD, si les milliers de salariés de l'assurance maladie qui ont leur mission chevillée au corps, si les professionnels de santé et les associations considéraient que l'ALD 30 pouvait régler du jour au lendemain le problème de l'endométriose, je n'hésiterais pas un instant à signer un décret en ce sens.
Cela nous renvoie à un vieux débat entre droits réels et droits formels. Mon objectif, c'est l'accès aux droits réels : en l'occurrence, l'accès des femmes à la prise en charge de l'endométriose.