Il y a bientôt deux ans, l'Assemblée nationale adoptait à l'unanimité une proposition de résolution déposée par notre collègue Clémentine Autain et cosignée par nombre d'entre nous, qui visait à demander au Gouvernement de reconnaître l'endométriose comme une affection de longue durée, afin de garantir la justice sociale et une véritable prise en charge à toutes les femmes concernées, qui l'attendent parfois pendant des années.
Or le Gouvernement a choisi de se contenter de mettre en place des groupes de travail, sans qu'aucune mesure concrète soit prise pour reconnaître cette maladie. Après avoir constaté l'inertie du Gouvernement, les 4 millions de femmes qui en souffrent font aujourd'hui face à la récupération politique du Rassemblement national.