Il y a bientôt deux ans, le Gouvernement annonçait une stratégie nationale de lutte contre l'endométriose, dont les axes prioritaires étaient la recherche, le diagnostic et la sensibilisation. Aujourd'hui, les associations dressent un bilan plutôt positif de ce plan qui vise à aider les 2 millions de femmes qui survivent face aux saignements, aux kystes, aux inflammations, aux douleurs durant leurs règles et leurs rapports sexuels.
L'endométriose empêche ces femmes de travailler, elle les coupe du monde extérieur, et va parfois jusqu'à les rendre infertiles. Elles nous parlent de « cris du ventre », d'un « mal qui les ronge » : entendons-les. Sur un sujet si sérieux, le Rassemblement national a osé, dans l'article 1er de son texte, nier la singularité de ce que vivent les 2 millions de femmes qui souffrent de cette maladie.