Pendant combien de temps encore les femmes atteintes d'endométriose devront-elles attendre sept ans en moyenne avant d'obtenir un diagnostic médical ? Combien de rendez-vous à s'entendre dire que « c'est dans la tête », que « les règles, ça fait mal », qu'il n'y a rien d'anormal à souffrir d'un rapport sexuel, « un Doliprane et ça passe » ? Combien de temps rentreront-elles chez elles, sans aucun suivi médical, sans accompagnement pour accélérer le diagnostic, par manque de formation, d'accès à des parcours de soins structurés, organisés, sur tout le territoire ? Combien de temps encore expliquerons-nous aux adolescentes que souffrir en silence, c'est normal quand on est une femme ?
Personne ici – nulle part, d'ailleurs – ne compte sur le Rassemblement national…