Je commence par souhaiter, au nom du groupe Démocrate, un prompt rétablissement à Mme Khattabi.
Cette mission traduit clairement les engagements budgétaires forts de cette majorité en faveur de notre modèle social, dont nous pouvons être fiers de renforcer le caractère à la fois solidaire et émancipateur.
Je me concentrerai sur le programme 157 Handicap et dépendance et l'impératif d'inclusion des personnes en situation de handicap, qui doivent pouvoir participer pleinement à la société et choisir leur mode de vie. Pour reprendre la phrase du célèbre physicien Stephen Hawking, le handicap ne doit pas être un handicap. N'en déplaise à certains collègues de la NUPES, cela passe notamment par le travail, qui inclut, aide à mener une vie digne et permet de s'épanouir, voire de se réaliser. Notre société ramène trop souvent les hommes et femmes en situation de handicap à ce qu'ils sont, en laissant de côté ce qu'ils font. Le programme 157 contribue au contraire de façon significative à leur insertion professionnelle, notamment par le financement de l'AAH. Celle-ci est déconjugalisée depuis dix jours : les allocataires peuvent la recevoir sans dépendre de leur conjoint et de ses ressources. Depuis le 1er janvier 2023, les bénéficiaires de l'AAH peuvent en outre travailler simultanément et à temps partiel en milieu ordinaire et en établissement et service d'aide par le travail (Esat). Le calcul de l'AAH a été adapté pour que les travailleurs en Esat soient incités à évoluer vers une activité en milieu ordinaire ou une activité mixte. Je voudrais aussi citer les aides au poste et le dispositif d'emploi accompagné.
Nous devons pourtant aller plus loin. Quelle est votre ambition en matière d'emploi des personnes en situation de handicap ? Quels sont les objectifs du Gouvernement ?