Effectivement, il y a eu une perte de données pendant la pandémie parce que moins d'avions volaient. En France, nous avons en partie compensé cette perte par d'autres dispositifs d'observation, notamment de plus nombreux radiosondages, mais cela n'a pas été le cas partout dans le monde et l'on a pu constater une baisse de qualité de la prévision en certains lieux. Aujourd'hui, les données issues des avions représentent 5 % des données d'observation intégrées dans notre modèle mondial et 10 % des données d'observation pour notre modèle ciblé sur la France. C'est une contribution significative à nos observations utilisées pour prévoir le temps.