Alors que les conséquences du dérèglement climatique sont de plus en plus visibles et coûteuses et que les catastrophes naturelles se multiplient, l'accès aux données publiques de Météo-France, un trésor d'informations, n'est pas possible en open data, ce qui rend impossibles le travail sur des indicateurs et des statistiques ou les analyses fines. Cela serait pourtant bénéfique pour de nombreux secteurs d'activité : les services publics, le secteur assurantiel, la protection des personnes et des biens, l'efficience de l'agriculture, l'énergie, la gestion de l'eau, etc. Météo-France peut-il assurer une bonne qualité de service à titre gratuit, comme l'impose le règlement européen sur les données « de forte valeur » ? La question se pose, alors que, si mes informations sont bonnes, les premiers projets présentés en Conseil supérieur de la météorologie continueraient de déployer une offre payante spécifique dite plus rapide.