Les supercalculateurs Belenos et Taranis ont permis d'améliorer sensiblement la qualité et l'anticipation de la prévision mais, à raison de 23 millions d'euros par an, leur maintenance coûte cher. Comment pensez-vous financer cet entretien de façon pérenne, notamment en cas d'envolée du prix de l'électricité, après un surcoût de 7 millions d'euros en 2023 ? Avez-vous assez de prévisionnistes pour exploiter toutes les données générées ? La future génération de supercalculateurs permettra de multiplier par six la puissance de calcul de Météo-France, mais le coût de cet investissement est de 350 millions d'euros. Le report à 2026 de cette acquisition initialement prévue pour 2025 trahit-il des difficultés de financement ? Cela aura-t-il une incidence sur la capacité de prévision ? Les difficultés du groupe Atos, qui conçoit ces supercalculateurs, vous préoccupent-elles ? Qu'en sera-t-il des autres investissements de Météo-France qui s'étageaient de 15 à 18 millions d'euros par an depuis 2012, mais qui ne seront que de 14 millions en 2023, rénovation thermique comprise ?