Lorsque nous vous avons reçue il y a un peu plus d'un an, la situation était alarmante. La France avait connu de multiples incendies ravageurs et une sécheresse que vous avez qualifiée d'historique, tout en soulignant qu'elle deviendrait classique d'ici quelques décennies. Un an plus tard, l'été 2023 se classe selon votre bilan au quatrième rang des étés les plus chauds depuis 1900. La proposition de votre nomination intervient donc dans un contexte d'urgence.
Nous devons absolument adapter nos politiques, qu'il s'agisse d'agriculture, d'aménagement du territoire, de mobilité ou de logement, et Météo-France doit avoir un rôle majeur d'accompagnement à cette adaptation. Dans vos réponses au questionnaire de notre rapporteure, vous insistez sur le cadre fixé par le COP 2022-2026, dont les objectifs sont pertinents. Vous évoquez d'autre part les nouveaux outils dont s'est doté Météo-France, et ses priorités pour les années à venir : la prévention et l'anticipation. Pouvez-vous préciser le rôle que vous envisagez pour l'établissement dans l'adaptation des politiques publiques au changement climatique ? Comment y travaillez-vous, avec l'Office national des forêts et les chambres d'agriculture par exemple ?