Je dis à mon tour l'attachement du groupe Socialistes et apparentés à Météo-France. Cet opérateur national indispensable contribue activement à l'amélioration de notre connaissance du climat par la fourniture de projections climatiques globales et régionalisées dans le cadre des travaux du Giec, jouant ainsi un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique et l'adaptation à ses effets. Les événements climatiques extrêmes se multipliant, notre besoin ira grandissant de connaissances météorologiques pour protéger les populations et comprendre les changements en cours.
Or, bien que son rôle essentiel soit reconnu, Météo-France est confronté depuis 2018 à une restructuration drastique. Les personnels administratifs, les prévisionnistes et les techniciens supérieurs de la météorologie ont été les plus touchés par les coupes budgétaires avec une réduction de moitié de leur effectif, passé de 1 350 personnes en 2018 à 600 en 2022. Le réseau territorial a été largement amputé : l'opérateur ne compte plus que 39 implantations contre 115 en 2011. Cette profonde restructuration semble avoir rendu plus complexe sa mission fondamentale, qui est de détecter le plus tôt possible les phénomènes climatiques extrêmes pour sauver des vies. Considérez-vous disposer des moyens suffisants dans un contexte de besoins croissants ? Comment envisagez-vous le rôle de Météo-France dans les prochaines années ? L'anticipation d'événements climatiques extrêmes, la sensibilisation des populations, la qualité de remontée des alertes, l'adaptation au changement climatique sont des défis considérables à relever ; avez-vous estimé vos besoins en moyens supplémentaires pour atteindre ces objectifs ?